Les cadres scolaires ne veulent plus jamais avoir à préparer une rentrée scolaire comme celle-ci.
C’est ainsi que s’exprimée cette association hier, précisant que la volte-face budgétaire du ministre de l’Éducation, en juillet dernier, a exigé des cadres scolaires qu’ils préparent deux fois la prochaine année scolaire, en plus de plonger le réseau, les parents et le public dans l’incertitude. Une situation sans précédent, qui ne doit pas se reproduire, selon eux.
En l’espace d’un mois, des coupes drastiques ont été demandées au réseau de l’éducation, avant que M. Bernard Drainville ne se ravise et réinjecte 540 M$. Bref une véritable perte de temps, fait valoir aussi l’organisation.
Ce qui marquera également les esprits, c’est l’avertissement du ministre quant au fait que le réinvestissement n’est pas un bar ouvert. « Cette remarque aux accents méprisants a pu laisser croire au public que des sommes sont utilisées à des fins administratives, plutôt que pour les services à l’élève », s’est indigné son directeur général, Jean-François Parent.
Il conclut que pour arriver à appliquer les nombreux nouveaux encadrements, dont les cadres scolaires ont la responsabilité, le budget consacré aux opérations administratives n’est plus suffisant.