En 2024, le salaire moyen des femmes était de 9 % inférieur à celui des hommes. Cet écart était encore plus important pour certains groupes, comme les femmes immigrantes et les femmes non-syndiquées, qui gagnaient environ 14 % de moins de l’heure que leurs collègues masculins. Ces statistiques démontrent qu’il reste du chemin à faire, rappelle la CNESST.
C’est dans ce contexte que la Commission lance une campagne publicitaire pour mettre en lumière cet écart salarial persistant et rappeler que l’application de la Loi sur l’équité salariale contribue à sa réduction. La société d’État diffuse jusqu’au 2 novembre prochain, un message vidéo de 30 secondes à la télévision ainsi que sur YouTube, entre autres diffusions.
Les entreprises de 10 personnes salariées et plus sont tenues de réaliser des travaux d’équité salariale périodiquement. D’ici mars 2026, plus de 17 000 employeurs devront en réaliser afin que les emplois à prédominance féminine de leur entreprise soient reconnus et rémunérés à leur juste valeur. Ils devront ensuite remplir la Déclaration de l’employeur en matière d’équité salariale pour informer la CNESST que ces travaux ont été réalisés.
Les personnes salariées, quant à elles, doivent s’assurer que tous les aspects de leur emploi ont été considérés dans les travaux d’équité salariale et consulter l’affichage des résultats. De plus, elles peuvent faire des commentaires et poser des questions à leur employeur si elles souhaitent en savoir plus sur les travaux réalisés. Si une personne salariée croit que l’équité salariale n’est pas respectée dans son entreprise, elle peut déposer une plainte à la CNESST.