À la veille de certaines journées frénétiques pour le magasinage des Fêtes, l’Office de la protection du consommateur y va de quelques conseils pour que chacun garde la tête froide et l’esprit heureux, sans trop de dégâts au portefeuille.
Contrairement à certaines croyances, les commerçants n’ont aucune obligation de reprendre leur marchandise dans le cas où un consommateur change d’idée ou encore, si l’être cher n’est pas tout à fait content de son cadeau. Bien entendu, un commerçant qui adopte une politique de retour est tenu de la respecter. Il appartient au consommateur de bien se renseigner sur les conditions d’échange ou de remboursement avant de passer à la caisse.
Si le bien comporte une défectuosité, s’il est brisé ou abimé ou s’il n’est pas conforme aux représentations qui en ont été faites par le vendeur dans ses publicités ou ailleurs, le consommateur a des droits. Toujours selon l’Office, trop souvent, les commerçants évoquent la garantie du fabricant pour renvoyer leurs clients insatisfaits vers l’entreprise qui a fabriqué le produit en question.
Cette façon d’esquiver un problème ne tient pas compte des garanties légales que le consommateur peut invoquer. Ces garanties, qui couvrent tout bien vendu par un commerçant à un consommateur et qui sont gratuites, doivent être honorées autant par le commerçant que par le fabricant.C’est au consommateur de décider s’il choisit d’adresser sa réclamation à l’un, à l’autre ou aux deux.