Le Syndicat des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de l’Est-du-Québec appuie les médecins dans leur démarche dénonçant la Loi 2. Bleu FM poursuit sa couverture de cet enjeu névralgique en Gaspésie comme ailleurs.
Comme nous le rapportions dans une longue analyse récemment, La Loi 2 en santé, qui vise principalement à améliorer l’accès aux services médicaux, qu’a récemment passé sous bâillon le gouvernement caquiste de François Legault, taxée de « soviétique » par la Fédération des médecins spécialistes du Québec, fait l’unanimité contre elle.
Pour y voir plus clair, la salle des nouvelles de Bleu FM avait décortiqué cette lourde pièce législative qui, sans conteste, n’a pas de précédent quant aux pénalités financières imposées aux médecins qui ne se conforment pas à la Loi de même qu’à ses aspects contraignants.
Une colère de médecins, qui désormais reçoit l’appui populaire comme le démontrent les récents sondages, lesquels reçoivent aussi l’appui du Syndicat des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de l’Est-du-Québec. On peut entendre son président. Pier-Luc Bujold.
Il poursuit sa réflexion sur les conséquences du sous-financement du réseau de la santé.
Québec recule un peu
Maintenant, face à pression et la grogne, pas plus tard qu’hier, le ministère de la Santé a reculé concernant certains articles de la Loi 2. Dans un communiqué on peut lire ceci : « Le gouvernement s’engage à ne prendre aucun décret visant à mettre en œuvre les mesures de surveillance prévues à la loi 2. Cette décision s’inscrit dans une volonté d’encourager les fédérations médicales à venir s’assoir avec le gouvernement pour trouver un terrain d’entente pour l’application des modalités »
Le ministre entend la grogne des médecins de la Gaspésie
Quelques minutes plus tard, lors de la période des questions, le ministre, Christian Dubé, voulait se faire rassurant auprès de médecins de la Gaspésie qui ont aussi fait part de leur mécontentement en lien avec la Loi 2.
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ANALYSE | La Loi 2 en santé est-elle « soviétique » comme le disent les médecins ?
