Devant l’impasse des négociations entre les parties chez Postes Canada, les postiers ont cessé depuis minuit de livrer les circulaires, ou courrier de quartier.
Au cours des deux dernières années, rappelle le syndicat, pour éviter d’avoir à négocier sérieusement, l’employeur s’est appuyé sur les interventions du gouvernement fédéral, de la suspension de la grève légale au moyen de l’article 107 du Code canadien du travail jusqu’à l’imposition d’un vote forcé, en passant par la tenue d’une Commission d’enquête sur les relations de travail.
Sachant que le gouvernement intervient toujours en sa faveur, Postes Canada n’a aucune raison de négocier de bonne foi, a précisé la partie syndicale.